LE PARADIS FAMILIER
Nous revenons de l’été
Avec des bouquets de fleurs,
Joyeux héritage
Des jours tissés de soleil
Et de soie grège !
Heureux, nous sommes heureux
De retrouver l’automne,
Ses cheminées ardentes
Et son paradis familier.
Cloches d’église et pigeons gris cendre
Dans les rues humides,
Des écoles pleines d’enfants d’or
Et de cris de soleil cuivré.
Quelque doux vieillards
Sur des bancs encore verts
Tendrement silencieux !
Leurs mains tremblent
Touchées par des lambeaux
De souvenirs roses !
Ô corridors de lumière pâle
Qui mènent au crépuscule.
Ô cette tendresse orange
Sous les paupières
Qui se ferment peu à peu !
Athanase Vantchev de Thracy
Haskovo, le 22 septembre 2020